C’est le village natal de Parfait MONTECATINI, qui devint général au Venezuela.
Construit au creux de la montagne, Palasca est un paisible village aux maisons de caractère (dont une gargouille orne les murs de l’une d’entre elles).
On peut visiter son église baroque Santa Maria Assunta, avec son beau clocher de quatre étages, son mobilier et ses orgues. Plus loin, on accède au hameau abandonné de Spelonche.
Sur le linteau de la porte de l’église est sculpté un serpent, qui fait référence à la terrible légende de la Biscia, retranscrite par Jean-Claude ROGLIANO dans ses Contes et légendes de Corse.
Il y bien longtemps, ce monstre avait élu domicile dans les marais non loin du village. Quand les cloches de l’église Santa Maria Assunta sonnaient, il entrait dans une rage folle et tuait tous ceux qu’il croisait.
Malheureusement pour les villageois, les seigneurs refusèrent de les aider. Ce fut le seigneur de San Colombano qui releva le défi. Il attendit la bête dans l’église et finit par la tuer, au terme d’un long et éprouvant combat. Mais le sang de la Biscia était empoisonné, et il mourut quelques heures plus tard. Attristés par la mort de leur nouveau protecteur et révoltés par le refus de leurs seigneurs, les villageois lancèrent une vendetta contre ces derniers. La région fut désertée par ces luttes.
A visiter :
- Eglise paroissiale Santa Maria-Assunta, baroque avec haut clocher-campanile de 4 étages : jolie chaire sculptée, orgues*.
- Crucifixion* 16ème.
- Ancienne confrérie de Santa Croce.
- Décor peint de l'église de l'Annonciade, au nord, et de Sant Sebastianu, à l'ouest.
- Chapelle San Giustu delle Spelonche*, roman primitif, à l'ouest : voûte en terre battue, appareil grossier.
- Ruines de l'église romane Santa Maria, transformée en ferme, près de l'Ostriconi.
Fête de la commune : Le 15 août
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