En Corse du Sud, Zevaco se trouve dans le canton de Zicavo avec une superficie totale de 989 ha. Le territoire de la commune s’étire longitudinalement suivant une direction nord-sud sur le versant droit de la vallée du Taravo.
Le village est limitrophe des communes d’Azilone-Ampaza à l’ouest, Frasseto au nord-ouest, Guitera les Bains au nord-est, Corrano à l’est, Olivese et Forciolo au sud. Les 300 m d’altitude en bordure du Taravo au sud-ouest augmentent progressivement à mesure que l’on va vers le nord-est et le nord, pour finalement atteindre 1300 m au nord, au lieu-dit « Manganu ». Le dénivelé de la commune est de 1000 m.
L’agglomération située en bordure de la départementale D 83, seule route qui traverse Zevaco, occupe une position centrale par rapport à l’ensemble du territoire. Le village à flanc de versant exposé au sud-est se trouve à une altitude moyenne de 700 m.
Le réseau hydrographique est assez dense avec le ruisseau « Burincu » dans lequel viennent se jeter une multitude d’autres petits cours d’eau souvent intermittants. On y note la présence de nombreuses sources. Le Taravo quant à lui, ne touche qu’une petite partie du territoire, tout à fait au sud et constitue la limite entre Zevaco et Olivese.
C’est, en tous cas, un village bien vivant avec plusieurs familles qui y résident toute l’année. Beaucoup sont artisans ou producteurs dans le domaine agro-alimentaire, on peut donc trouver à Zecavo des produits traditionnels du terroir corse, charcuterie, miel, confitures.
UN PEU D’HISTOIRE
L’Arca (U Campu Santu) est une tombe collective, sorte de chambre souterraine voûtée à orifice étroit fermé par une dalle de pierre. Cette « sépulture pour tous » témoigne d’une tradition d’inhumation collective fortement enracinée au cours des siècles dans le milieu rural insulaire. C’est en 1830 que le Préfet de Corse, Jourdan du Var, mit fin à cet usage (pourtant interdit depuis la Révolution) et toutes les Arca furent fermées. Celle de Zevaco fut exceptionnellement réutilisée pendant l’épidémie de grippe espagnole, de mai 1918 à janvier 1919, qui fit 40 victimes au village.L’Arca de Zevaco contient notamment, les restes de Jean-Côme Poggi, juge d’instruction à Porto-Ferraio (Île d’Elbe), « chambellan » de Napoléon 1er.
Elle a été restaurée et classée monument historique le 11 mai 1981.
< Précédent | Suivant > |
---|