Ville très agréable et très prisée des touristes, Saint Florent se situe dans un cadre exceptionnel, et son golfe en fait un endroit idéal pour les vacances. Ce golfe, qui borde les Agriates à l’ouest, est un centre important de la civilisation agro-pastorale insulaire. Le site est préservé, et les plages encore sauvages. Celles du Lotu, de Malfacco ou de Saleccia, avec leur sable blanc et leur eau turquoise, sauront vous enchanter. De plus, sa situation en fait un bon point de départ pour découvrir toute cette partie de l’île, du Nebbiu à la Balagne.
Ce seront les génois qui se réapproprieront le territoire, en y édifiant une citadelle. La ville avait une vocation à la fois militaire et marchande. Les fortifications furent ainsi érigées en 1440, et les génois y installèrent la résidence des gouverneurs du Nebbiu. La ville se développe et devient une place commerciale importante. A l’instar de Bastia et Biguglia, Saint Florent accepte la tutelle de l’Office de Saint Georges en 1484. Les génois, conscients de l’importance de la ville, développent les fortifications et font assécher les marais. Saint Florent connaîtra un déclin à partir du XVIème siècle, lors de l’occupation par les Français. La ville est de nouveau cédée aux génois en 1559 par le traité de Cateau-Cambrésis, mais ses fortifications sont détruites. Le système défensif se remet en place quelques années plus tard, devant la menace barbaresque. Autour du Turrione (donjon), on construit des maisons et une église. Malgré les troubles des XVIIème et XVIIème siècles, Saint Florent continue de jouer une importance stratégique. En 1765, les français s’y installent, restructurent la forteresse et aménagent des bâtiments annexes, comme la poudrière. L’édifice, au XIXème siècle, est réhaussé, couvert, et devient une caserne. La ville acquiert la citadelle en 1974, et en 1991, les fortifications et le Turrione sont inscrits aux Monuments Historiques, ce qui permit leur restauration. L’ensemble se visite aujourd’hui, et accueille en été beaucoup d’expositions de peintures et de photos.
La ville est également la patrie de Mgr. Giustiniani, évêque du Nebbiu né au XVIème siècle, et qui resta dans l’histoire pour avoir répertorié toutes les églises et chapelles de Corse.
Saint Florent tel que nous le connaissons aujourd’hui, avec son port de plaisance et sa place très agréable, a été aménagé dans les années 1970, quand la ville orienta son développement vers le tourisme. Calme hors saison, bercée par une mer reflétant les pâles lueurs hivernales, la ville est très animée en été. Les plaisanciers arrivent, les terrasses de cafés ouvrent, et Saint Florent propose quelques animations, comme le festival Porto Latino, où se retrouvent au mois d’Août les grands noms de la musique latine.
Les environs de Saint Florent promettent de passer des vacances dans un cadre enchanteur. Les plages des Agriates, qui s’étendent sur environ 35 kilomètres, sont parmis les plus belles de l’île. Encore sauvages, on peut y accéder à pied, par la route ou par la mer. La plage de Malfaco est la plus sauvage, et peut-être l’une des plus belles. Si l’on choisit d’emprunter les navettes quotidiennes, on arrive à la plage du Lotu, très fréquentée en été. Un sentier de randonnée permet d’arriver, en une heure, à la plage de Saleccia, pour profiter d’un repos bien mérité. Le sentier des Douaniers permet quant à lui d’admirer les côtes des Agriates. Par ce sentier, on arrive à la tour de la Mortella, édifiée au XVIème siècle. Construite en 1553, elle fut fortifiée en 1555 par Andrea DORIA, et devint ainsi un poste avancé de la citadelle. Elle sera en partie détruite en 1794 par un assaut des anglais. On dit que l’amiral Nelson, séduit par l’architecture du bâtiment, fit faire des copies des plans et qu’ainsi, on trouve des tours assez similaires en Grande-Bretagne, appelées Martello Towers.
Visitez le Site Internet de la Commune : saintflorent-corse.com
< Précédent |
---|