Coti Chiavari - Coti Chjavari

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 Coti- Chiavari le village aux deux golfes.



    Coti-Chiavari, fondé en 934, est né de  la transhumance,  une tradition pastorale  très ancienne selon laquelle, a l’automne,  les troupeaux étaient menés  paître a  la «  plage » c'est-à-dire  sur les terres de basse altitude, peu éloignées de la mer, au climat plus doux. Ils  rejoignaient leurs sites de montagne  –Frasseto, Zévaco, Campo - au printemps. Leurs longs cortèges pittoresques s’étiraient encore longuement  dans les sentes de   l’après guerre.
   Quelques uns de ces transhumants décidèrent audacieusement  de  s’établir définitivement sur ces basses terres que l’aridité de la saison chaude et les marécages  de l’hiver rendaient peu engageantes. Ils entreprirent  une mise en valeur  difficile dans un milieu plutôt hostile ou les fièvres étaient un moindre souci.  
 Au 14éme siècle déjà et sans doute avant,  le vieux village essuyait   les attaques des sarrasins  pillards et esclavagistes  qui ancraient dans l’anse de Portigliolo et montaient a pied au contact, choisissant le moment  ou les hommes  étaient éloignés par le travail de la terre et les soins au bétail. La tradition orale rapporte que l’une au moins  de ces attaques tourna a leur  confusion car les femmes résistèrent avec les armes dont elles disposaient : le contenu bouillant de leurs marmites dont elles les aspergeaient du haut de l’ ouverture  surélevée de leurs maisons   construites en forme  de tours ce qui donna l’alerte et, les hommes ,troquant la charrue pour le fusil, se ruèrent sur les assaillants, les poursuivirent et les mirent en pièces avant qu’ils ne pussent rejoindre leurs embarcations. Le lieu de cette bataille s’appelle depuis u pianu di i morti (le champ des morts). Ces aménagements  apportèrent  une vitalité  considérable à la commune et nombre de maisons hautes en granit de taille sont contemporaines de cette époque notamment l’église en belle pierre locale ; les églises plus anciennes ont disparu, subsistent néanmoins de très vieilles maisons  pittoresques dont la fameuse tour assiégée qui a fait l’objet d’une habile  restauration.

   La commune  située  a cheval sur les golfes d’Ajaccio et de Valinco  comprend deux villages principaux : Coti situé    dans la fraîcheur d’une altitude de cinq cents mètres  et Acqua- Doria niché  plus bas, avec un meilleur ensoleillement  et une ambiance plus maritime ainsi qu’une multitude de hameaux encore habités pour la plus part, ayant reçu  pour certains, une prospérité nouvelle  due a la présence de  constructions contemporaines. . Ceci se tient  dans le hameau  de Verghia,  lieu accueillant s il en est. .  

   Faites encore quelque kilomètres sur la route de corniche qui concurrence maintenant  l’ancienne voie des forçats pour traverser Portigliolo, l’ancien abri des sarrasins au bas de hameau de Puzzacciu , petite plage plus courte et plus rocheuse  entourée de constructions récentes peu visibles. Une deuxième tour génoise y est vertigineusement assise et fait suite  à celle de Castagna.  Comme si la nature avait voulu répéter  cet exploit un deuxième relief titanesque naît de ce  promontoire : Cavu Neru (gouffre noir, parfois appelé a tort Capu Neru) surmonté lui aussi d’une tour, les deux enserrant un joyau de plage accessible par une piste en terre : Cala d’Orzu.

   Vous aurez parcouru plus de quarante kilomètres sans vous éloigner  beaucoup du bord de mer  et il vous restera encore à voir la forêt de chênes  du versant oriental à la route bordée d’eucalyptus parfumés  et les points de vue privilégiés  des sommets, au dessus du village de Coti.  

Nécessité ou agrément saisonnier,  la « plage » semble être attachée au destin intemporel de Coti-Chiavari.  

Fête patronale : 24 juin, 10 et 15 août. Station balnéaire ; base nautique de Portigliolo.

Visitez le Site Internet de la Commune : www.coti-chiavari.net

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